Pour pouvoir bien dormir, il est essentiel d’accepter de tomber dans l’inconscient, de perdre le contrôle. D’un point de vue plus pratique, il est conseillé de baisser sa température interne et de réchauffer ses extrémités. D’autres règles simples à appliquer avant le coucher, notamment le fait d’éviter les excitants comme le thé, le café ou la vitamine C, de favoriser les activités relaxantes, de respecter son rythme du sommeil ou encore de prendre un bain tiède deux heures avant d’aller au lit, permettent d’améliorer son sommeil.
La question « pourquoi dort-on ?» implique également la question « pourquoi ne dort-on pas ? ». En effet, de nombreuses pathologies du sommeil viennent perturber la nuit de ceux qui en pâtissent. Il est estimé qu’un Français sur cinq souffre d’insomnies, que 8% de la population est atteinte d’apnées du sommeil et qu’une personne sur dix est concernée par le syndrome des jambes sans repos. Que la cause soit physique ou psychologique, ces troubles se traduisent par un sommeil de mauvaise qualité et entraînent toujours des répercussions sur la qualité de la journée : fatigue, irritabilité, troubles de l’humeur, de la mémoire ou de la concentration.
Polysomnographie
Parce que la médecine actuelle est une médecine de l’éveil, la consultation pour un problème de santé ne va pas toujours donner lieu à un questionnement sur la qualité du sommeil d’un patient. Pourtant celle-ci est en grande partie à l’origine de tout l’état de bien-être d’un individu et reconnaître un trouble du sommeil peut épargner des années d’inconfort, voire de souffrance inutile et prévenir l’installation de conséquences graves pour la santé. Pour pallier ce désintérêt envers le sommeil, des laboratoires du sommeil ont été créés afin d’examiner avec précision la provenance des troubles du sommeil, grâce à des examens tels que la polysomnographie, qui est l'enregistrement complet du sommeil. Il s'agit de capter les rythmes électriques qui proviennent du corps pour en déduire les stades de sommeil.