Résumé :

Un printemps sans cerises c’est ...

L’histoire d’une lutte, d’un combat...,l’histoire d’une famille en crise, d’un village qui s’engage...

Une journée ordinaire :
Le village s’anime, le moulin s’agite, les ouvriers gagnent leur poste dans un brouhaha monotone qui, depuis longtemps, sculpte le paysage sonore du petit village de Vaney ,près de Besançon.
C’est aujourd’hui que Gilles Monin, minotier depuis 25 ans, fait visiter le moulin à son fils Didier ;plus doué en mécanique qu’en dictée.
Journée ordinaire donc ...et pourtant...
C’est ce jour là, alors que Didier est fièrement introduit dans l’univers du travail , que Gilles Monin apprend qu’il figure sur la liste des futures licenciés .
Au moulin, c’est le soulèvement général.
L’indignation va alors unir les ouvriers qui vont entamer une lutte organisée, un combat acharné pour sauver les emplois menacés.
Gagnés par une énergie positive, ils vont proposer des réunions, vont rédiger des tracts, puis vont mener des débats, une manifestation et enfin, affirmer enfin leur résistance dans de longues journées de grèves. Tous y participent : ouvriers, commerçants...
Mais, hélas, bientôt ,la crise s’enlise ,la volonté rageuse de triompher fait alors place à la nervosité et à l’incertitude.
Du formidable élan de détermination, il ne reste plus qu’un goût amer annonçant l’échec.
Un matin gilles Monin reçoit sa lettre de licenciement :la lutte est perdue, les ouvriers capitulent...

Cette année là le cerisier n’offrit rien : ni bourgeons, ni fleurs, ni cerises...


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Mis à jour le 20/06/03 - Mise en page Maud MERIEUX