Critiques
1 - Critique du collégien
L'histoire de ces deux enfants amoureux mais séparés par la faute de adultes est très touchante. On a vraiment l'impression que tout son entourage est contre lui en croyant que son état mental est anormal. roman est vraiment très intéressant et en plus facile à lire. De plus la langue employé retrace vraiment bien les paroles de l'enfant est vraiment très original et on se met vraiment à sa place. Ce qui intrigue et fascine tout d' abord dans l' uvre d' Howard Buten, c' est le récit à la première personne du narrateur, Gilbert : un enfant de huit ans en plein conflit avec le monde des adultes. Le talent de l' auteur réside dans le fait que ce discours soit crédible et percutant malgré les transgressions volontaires des règles du langage. Tout au long de l' uvre , Gilbert va nous raconter son histoire ; celle d' un enfant écorché vif , que sa sensibilité et son intelligence vont conduire à subir la cruauté du jugement des adultes. Placé dans une résidence pour enfant, il nous décrit avec ses mots sa colère ainsi que son amour pour Jessica, petite fille de son âge avec laquelle il a vécu une histoire au dénouement ambigu que sont entourage semble incapable de comprendre. Leur amour est condamné et lui, à sa façon, condamne en retour le monde si hostile des adultes. Sans lui-même s' en rendre compte, il soulève des questions lourdes de sens . A travers ces mots qui s' enchainent d' une manière quasi hypnotique, Buten traite le thème de l' amour en mettant à nu les émotions et les sentiments souvent oppressants de son personnage ; car l' amour de Gilbert nous dérange dans sa pureté et dans son innocence : " Ma manman m' avait dit qu' un jour quand je serais grand j' aimerais quelqu' un et ça voudrait dire que j' essayerais d' empêcher tout le monde lui faire du mal. J' avais cru que c' était Shrubs. Mais non. C' était Jessica.( ) Quand elle a levé les yeux pour me regarder, elle avait les cheveux dans la figure. Je les ai repoussés avec ma main et ils étaient humides eux aussi, mais pas de la pluie du dehors, de larmes. J' ai ceulli une larme au bout de mon doigt et je l' ai mise dans mes yeux. " La lecture de cette uvre nous ammène à repenser certaines de nos convictions quant à une conception du monde qu' il est si fréquent d' oublier : celle des enfants. A travres ce récit troublant, Buten venge en quelque sorte son personnage.Ou peut-être est-ce l' inverse ? Quoiqu' il en soit l' oeuvre fascine et nous rappelle qu' une certaine innocence peut encore exister. |