| L'œuvre situe l'action au cœur des espaces de l'Ouest américain. L'immensité de la nature qui s'offre alors aux yeux du héros est pleinement mis en avant dans les nombreuses descriptions, comme on peut le voir dès les premières pages du roman. " Le lieutenant Dunbar ne fut pas véritablement avalé, mais ce fut le premier mot qui lui vint à l'esprit. Tout était immense. Le grand ciel sans nuages. L'océan d'herbe ondulant. Rien d'autre, où qu'il posât les yeux. Pas de route. Pas de traces d'ornières que le grand chariot aurait pu suivre. Juste un espace absolument vide ". Au départ, il n 'a pas été facile pour le lieutenant Dunbar d'établir des liens avec ses voisins Comanches car des deux côtés domine encore un sentiment de peur qui mène à l'hospitalité. " Il ne s'était pas attendu à créer un tel chambardement ni à découvrir des gens aussi primitifs. Mais il y avait quelque chose d'autre qui pesait sur lui tandis qu'il approchait du village, quelque chose qui effaçait tout le reste. Pour la première fois dans sa vie, le lieutenant Dunbar savait ce que c'était que de se sentir un envahisseur. C'était une sensation qu'il n'aimait pas, et elle influa beaucoup sur ce qu'il fit ensuite. Il ne voulait surtout pas qu'on le considère comme un intrus ". Le milieu dans lequel pénètre le lecteur est alors celui du peuple des Comanches. Celui-ci semble être très chaleureux puisqu'une des caractéristique principale de cette communauté semble être l'entraide. " Ils formaient un groupe qui vivait et prospérait dans l'entraide. Rendre service était leur façon de contrôler la fragile destinée gouvernant leurs vies. On se rendait constamment service, loyalement et sans récrimination ; c'était leur façon de vivre, simple et magnifique, et le Lieutenant Dunbar trouva là une paix qui lui plaisait ". Mais le contexte de la guerre de Sécession laisse planer la menace des soldats de l'armée américaine, toujours susceptibles de venir sur ces nouvelles terres pour y imposer leur propre culture. |
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