Ce qu'on en pense |
Avis d'un collégien
Sachant que ce livre est une autobiographie et étant donné le contexte, j'ai été absolument bouleversé en le lisant. En effet, la guerre nous y est racontée avec détails et réalité. Mais on comprend alors la douleur non seulement physique mais aussi morale des personnes qui l'ont vecue. Je conseille aux personnes qui le liront d'avoir "le cur bien accroché " car je me répète, l'auteur la décrit avec vérité sans avoir peur de choquer les âmes sensibles afin de nous sensibiliser, et de nous faire comprendre l'horreur de la guerre, car quel qu'en soit les raisons rien ne la justifie. Florian, classe de troisième En effet, si Saïd FERDI a décider d'écrire son autobiographie, ce n'est pas uniquement pour nous confier son histoire, mais surtout pour nous dévoiler l'histoire de son peuple, de son pays, et l'histoire d'une guerre. Bref, il est là pour témoigner. La simplicité du style est d'ailleurs en accord avec cette intention car même si on lit du "vécu ", on ressent plus que tout la prédominance d'une volonté de dire simplement ce qui s'est passé, avec une vision presque objective. FERDI, dénonce, et même crie la vérité de cette guerre atroce sans même se permettre vraiment de porter de jugement. Aujourd'hui ce livre est la preuve de tout ce que l'on cachait, ou de tout que l'on soupçonnait à travers le peu d'informations que l'on recevait en métropole. Mais là-bas c'était différent, chaque homme impliqué, qu'il soit algérien ou français, n'en restait pas moins un homme avec tout ce qu'il y a d'affreusement bon comme d'affreusement mauvais en lui. C'est ainsi que cette uvre nous raconte la destruction d'une vie à peine commencée, mettant à jour le mal-être de ceux qu'on appelle les Harkis et qui se retrouvent dans tous les cas les parias de la guerre d'Algérie sans pays, ni patrie, sans identité Les historiens devraient d'avantage relater des discours comme celui-ci pour que l'on comprenne très tôt ce que signifie des mots comme liberté et soumission. C'est peut-être d'ailleurs pour cela que Un Enfant dans la guerre a été classée dans la littérature dite de "jeunesse ", pour que la voix de toutes victimes qui s'expriment soient un enseignement. Maud, DEUG de Lettres Modernes |
Mis à jour le 26 Juin 2001 - Mise en page réalisée par Mylène Pardoen