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C'est l'histoire de deux jeunes garçons, Tengo et Frikkie ; l'un noir, l'autre blanc, en Afrique du sud, lors de l'apartheid. Tengo vis à la campagne avec son père et sa mère, Timothy et Sélina, qui eux travaillent à la ferme d'Oom Koos (l'oncle de Frikkie). Frikkie, lui, habite en ville avec ses deux parents et sa petite sœur Sissie.
Tengo et Frikkie passèrent leur enfance ensemble, du moins pendant les vacances scolaires. Mais là-bas, en Afrique du sud, il y a l'Apartheid ; ces deux jeunes garçons réaliseront vite qu'ils ne sont pas égaux devant la loi. Si Tengo ne va pas à l'école c'est parce que le gouvernement africain ne le veut pas, car il est noir ; et si Frikkie, lui, peut recevoir une éducation correcte, c'est parce qu'il est blanc. C'est Tengo qui se rendra compte le premier de cette injustice. A partir du jour ou, après avoir lu quelques dizaines de livres qu'avait bien voulu lui envoyer la patronne de sa tante, il décida de se rendre en ville, à Johannesburg, pour étudier.
Il ne savait pas encore ce qu'il se passait aux faubourgs, les émeutes lycéennes, les boycottes, les manifestations. Au début il n'y prêtait pas attention, il n'avait qu'une idée en tête : préparer son examen de fin d'étude pour entrer au collège. Mais au fur et a mesure que les rassemblements populaires s'intensifiaient, le lycée ferma, et Tengo partit manifester avec ses camarades. Ils manifestaient pour leur droits , leurs libertés, et l'égalité entre les peuples.
Frikkie, pendant ce temps là, fut appelé à faire son service militaire.
Les émeutes devinrent de plus en plus fréquentes. Les force de l'ordre étaient omniprésentes et furent renforcées par des jeunes tels que lui.
Les deux amis se retrouveront alors face à face, prêts à bondir, à exécuter les ordres, à défendre leurs droits….à tuer.
« Mes propres parents ne se posaient pas de questions non plus. Ils acceptaient les mauvais traitement, la pauvreté, l'injustice. Eux non plus, ils ne voyaient pas comment les choses pouvaient être différentes (…)alors pourquoi ce serait seulement la faute des gens comme Frikkie ?Mais peut être que mes parents, mes oncles et mes tantes ont quand même une excuse, puisqu'ils étaient les victimes du système. Mais est-ce que c'est une excuse ? A partir du moment où quelqu'un se rend compte qu ‘il subit une injustice, d'une certaine façon, il cesse d'être une victime… »
En attendant la pluie, Sheila GORDON.
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