Un peu d'histoire

Notre but n'est pas de vous donner un cours d'histoire ! En fait, nous ne pouvons pas nous permettre de taire ce qu'était la réalité de cette guerre. Nous en avons fait un court résumé, où vous pourrez retrouver l'ambiance du livre… Et n'oubliez pas, la réalité est toujours plus dure que la fiction mais ce qu'on croit fiction peut parfois devenir réalité…

Le nazisme

Il nie l'unité de l'espèce humaine en affirmant que des races sont supérieures à d'autres. Les Aryens (cette race a été inventé par Hitler et ses collaborateurs) seraient les êtres les plus intelligents, et les allemands en seraient les meilleurs représentants (ils en seraient les premiers héritiers donc les plus purs). Ils décidèrent alors qu'il fallait imposer la domination de cette race pour que l'humanité puisse progresser. Les juifs ont été présenté comme les pires ennemis de la race aryenne car ils agissaient, je cite Hitler, suivant des « pratiques déloyales » pour profiter du fruit du travail « d'honnêtes gens ». Cette idéologie a enlevé tout pouvoir et toute humanité au peuple juif à ses débuts (la nationalité allemande leur a été enlevée, certaines professions et lieux publics leur sont interdits et les mariages interraciaux sont proscris). Avec le temps, l'application de cette idéologie a pris une tournure indescriptible : ils ont été traqués, volés, torturés, tués dans d'affreuses conditions physiques et psychologiques.

Brève récapitulation des faits

De 1939 à 1942, l'Allemagne s'empare de la quasi-totalité de l'Europe grâce à de fulgurantes victoires. Les français quant à eux subissent de nombreuses défaites (en Pologne, à Sedan et à Dunkerque) et en moins de six semaines, la France est vaincue. D'autres pays d'Europe comme le Danemark, la Belgique, la Norvège et les Pays-Bas ont déjà capitulés.

Au moment où les Allemands pénètrent majoritairement sur le territoire français, l'Italie déclare la guerre à la France le 10 juin 1940, ce qu'on a appelé un « coup de poignard dans le dos ». Un nouveau gouvernement présidé par Pétain se résout à demander l'armistice le 22 juin de la même année.

La résistance anglaise

Il ne reste plus que les Anglais pour contrer l'avancée allemande. La victoire de l'aviation britannique sur la luftwaffe (armée de l'air allemande) qui dura d'août à octobre 1940, empêchent les nazis de débarquer en Angleterre. Et malgré les bombardements qui sévissent sur les villes et notamment sur Londres et Coventry, les anglais suivent Winston Churchill dans son combat et ne cèdent pas. Les allemands décident alors d'asphyxier l'Angleterre en coupant les ravitaillements qui viennent de l'extérieur. Mais les anglais, plus que jamais solidaires, résistent en autre grâce aux aides des américains (qui ne sont pas encore entrés en guerre).

L'horreur…

Mais la politique nazie fait des ravages dans toute l'Europe : les résistants sont traqués et torturés, les juifs et tous ceux qui ne correspondent pas aux critères des nazis sont traités comme du bétail. En 1941, le décret Nuit et brouillard ordonne la déportation de tous les ennemis du Reich. Et à partir de 1942, la solution finale du problème juif par l'extermination est mise en route : les déportés meurent dans des chambre en gaz ou d'épuisement, de faim et de maladie.

La victoire

La victoire, qui a permis l'arrêt de ces exterminations, est due à l'entrée des Etats Unis dans le conflit en décembre 1941 et aux victoires de l'URSS à l'Est. Mais il ne faut pas oublier la participation des résistants qui se sont battus tant qu'ils le pouvaient dans toute l'Europe. Beaucoup comme le Général De Gaulle s'étaient réfugiés en Angleterre et organisaient des filières d'évasion pour les juifs, les résistants ou les soldats, en plus des ordres qui étaient donnés pour saboter le travail des allemands. En France, l'action des résistants aida au débarquement en Normandie (6 juin 1944) et tout le monde connaît le célèbre appel de De Gaulle le 18 juin 1944 où il annonçait l'arrivée des Alliés dans la phrase codée : « Les carottes sont cuites ». S'ensuit toute une série de défaites allemandes qui aboutit à sa capitulation en mai 1945.

Le bilan

Les pertes humaines s'élèvent à près de 50 millions de morts dus aux combats, aux bombardements, à la déportation ou encore à la famine et aux maladies. Plusieurs millions de rescapés des camps de la mort ou de réfugiés se sont souvent retrouvés sans abri et sans aucune ressource. Les pertes matérielles furent désastreuse (villes pillées, détruites….). Mais le plus grand choc est le traumatisme moral : les barbaries qui ont été affligées durant le conflit, les crimes contre l'humanité et crimes de guerre ont traumatisé un monde qui se croyait civilisé. C'est pourquoi le récit des personnes rescapées des camps a mis du temps à être cru car on ne pouvait imaginer que les hommes puissent être aussi cruels. L'idéologie en est la principale responsable, mais il ne faut pas oublier que les démocraties qui ont encouragé ces agressions par leur passivité ou par peur ( en France, le gouvernement de Vichy et tous les collaborateurs) ont aussi leur part de responsabilité.

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Mis à jour le 01/08/2002 - Mise en page réalisée par Mylène Pardoen