Accueil Lire ensemble | Les pages 2001-2002 | Département Lettres | Université Lyon 2 |
Ce livre est très poignant, la première partie est un peu longue mais ensuite, à peine quelques pages lues, que l'on se sent pris dans l'histoire. Isle Koehn nous fait très bien passer les différentes émotions, cela va du rire aux pleurs, elle nous fait tout partager au point d'adhérer au livre.
Lorsque l'on commence un passage on a plus envie de s'arrêter car Isle est une fille très courageuse. Seule contrainte que je peux remarquer c'est la façon dont l'histoire est racontée, cela dit je vous le conseille vivement surtout pour les amateurs de biographies et d'autobiographies, vous ne serez pas déçu.
Le récit de l'enfance en Allemagne nazie de Isle Koehn est saisissant et très émouvant. Cette petite fille nous raconte son enfance au rythme de la seconde guerre mondiale. Les indications historiques en ce qui concerne la guerre et son évolution sont très précises ; de plus celles- ci encadrent le texte ce qui traduit et nous transmet à nous, lecteurs, le contexte dans lequel elle a vécu.
Débordant d'émotions et de sentiments, l'auteur se livre totalement : c'est tout ce qu'elle ressent au plus profond d'elle- même qui nous est décrit. L'écriture est simple : parfois juste des mots qui se suivent sans faire partie d'une phrase mais qui veulent tant dire. Parfois une petite bribe de sa pensée, de ce qu'elle ressent ( espoir ou profonde tristesse). C'est aussi parfois de longues descriptions détaillées : tout est retranscrit pour nous avec une précision telle qu'on a du mal à croire qu'il s ‘agit de souvenirs. Ceux- ci sont parfois vagues, mais l'atrocité permanente dans laquelle on vivait en Allemagne à cette époque, l'angoisse et la peur sont fortement transmis par l'auteur. On pleure avec elle, on rit lorsqu'elle est heureuse et on imagine, ou tout au moins on essaye d'imaginer cette omniprésence de l'angoisse et de la peur qui prédomine tous les sentiments qui sont en elle et qu'elle nous fait partager.
La structure est peut- être le seul « obstacle » à la lecture. Des chapitres très longs ou alors très brefs se suivent : le rythme est un peu difficile à établir. Il s'agit plutôt du catalogue de ses souvenirs classés en de grand thèmes. Mais c'est aussi ce qui fait la singularité de l'ouvrage : nous ne sommes pas face à un journal. On perçoit facilement la dimension autobiographique de l'œuvre mais ceci de manière parfaitement romancée. Le récit est un peu long dans sa première partie, mais il s'accélère plus la guerre évolue et tourne mal.
C'est une énorme démonstration de courage qui attend chaque lecteur. Plus on avance, plus on ne peut s'empêcher d'admirer et de respecter cette petite fille qui parce qu'une chose compte pour elle : l'amour de ses parents et l'espoir de les voir un jour réunis, est capable de tout surmonter. Elle subit tout avec sérénité et patience parce qu'une chose la fait tenir au milieu de toute cette horreur : le grand rêve qu'un jour ses parents et elle seront ensemble tous les trois « comme avant ».
Un récit bouleversant, émouvant et surprenant est à découvrir à travers le témoignage de l'enfance de Isle Koehn.
Le récit de l'enfance en Allemagne nazie de Isle Koehn est saisissant et très émouvant. Cette petite fille nous raconte son enfance au rythme de la seconde guerre mondiale. Les indications historiques en ce qui concerne la guerre et son évolution sont très précises ; de plus celles- ci encadrent le texte ce qui traduit et nous transmet à nous, lecteurs, le contexte dans lequel elle a vécu.
Débordant d'émotions et de sentiments, l'auteur se livre totalement : c'est tout ce qu'elle ressent au plus profond d'elle- même qui nous est décrit. L'écriture est simple : parfois juste des mots qui se suivent sans faire partie d'une phrase mais qui veulent tant dire. Parfois une petite bribe de sa pensée, de ce qu'elle ressent ( espoir ou profonde tristesse). C'est aussi parfois de longues descriptions détaillées : tout est retranscrit pour nous avec une précision telle qu'on a du mal à croire qu'il s ‘agit de souvenirs. Ceux- ci sont parfois vagues, mais l'atrocité permanente dans laquelle on vivait en Allemagne à cette époque, l'angoisse et la peur sont fortement transmis par l'auteur. On pleure avec elle, on rit lorsqu'elle est heureuse et on imagine, ou tout au moins on essaye d'imaginer cette omniprésence de l'angoisse et de la peur qui prédomine tous les sentiments qui sont en elle et qu'elle nous fait partager.
La structure est peut- être le seul « obstacle » à la lecture. Des chapitres très longs ou alors très brefs se suivent : le rythme est un peu difficile à établir. Il s'agit plutôt du catalogue de ses souvenirs classés en de grand thèmes. Mais c'est aussi ce qui fait la singularité de l'ouvrage : nous ne sommes pas face à un journal. On perçoit facilement la dimension autobiographique de l'œuvre mais ceci de manière parfaitement romancée. Le récit est un peu long dans sa première partie, mais il s'accélère plus la guerre évolue et tourne mal.
C'est une énorme démonstration de courage qui attend chaque lecteur. Plus on avance, plus on ne peut s'empêcher d'admirer et de respecter cette petite fille qui parce qu'une chose compte pour elle : l'amour de ses parents et l'espoir de les voir un jour réunis, est capable de tout surmonter. Elle subit tout avec sérénité et patience parce qu'une chose la fait tenir au milieu de toute cette horreur : le grand rêve qu'un jour ses parents et elle seront ensemble tous les trois « comme avant ».
Un récit bouleversant, émouvant et surprenant est à découvrir à travers le témoignage de l'enfance de Isle Koehn.
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