Le commandant Bernier : De par sa fonction, il donne les ordres de direction. Cest un homme très amoureux de la mer, et qui veille à sa protection, dans la mesure du possible. Cest par exemple lui qui refuse à un moment donné de leur périple, de déverser la cargaison à leau. Il est surnommé Grand-Mât par son équipage. "Bernier est un homme solide, dans la cinquantaine. Pas trop de ventre. Un visage carré dont les traits sont encore accentués par un trait de barbe noire striée de fils blancs. Les sourcils épais ombrent des orbites creuses où pétillent des yeux gris très vifs. Le nez épaté semble avoir encaissé un violent coup de vent venu de tribord. " (p.18) Le bosco : Sergio Ronconi : Cest un toscan, né à Grosseto. Il est moyen de taille et a un pas lent. Il est taciturne et passe facilement inaperçu. Etant fiancé, il en vient à vouloir débarquer, même sans paie. Comme on lui refuse, il se fait une injection de sauce vinaigrette ! Eh oui ! Il a donc une poussée de fièvre (leffet recherché) mais le commandant Bernier se rend compte de la cause de cette fièvre. Il refuse donc une nouvelle fois de le laisser débarquer et le matelot saute par-dessus bord la nuit venue. Il est retrouvé mort noyé le lendemain. Le second : Son nom de famille est Cheminard. On le surnomme le Grand Breton. Cest un " grand jeune homme maigre au long visage surmonté dune brosse blonde parfaitement taillée, et barré dune petite moustache. " (p.19). Il a des yeux bleu clair. Lofficier radio : Se nomme Massimo Castri et est le cousin de Frattori, le premier armateur –suisse- du Gabbiano. Le radio a " un long corps souple ". Cest un " grand mince au visage recuit où luisent des yeux très noirs. Il a des cheveux bruns longs, frisés " (p.22). " Massimo Castri ne sourit pas. Son front bas se plisse. Ses longues mains brunes ont un geste lent, un peu comme celles dun prêtre fatigué de bénir " (p.23). Cet Italien a un accent assez prononcé. Le chef mécanicien : Se nomme Nikos Sikeliotis mais est surnommé Le Grec par léquipage. Il a trente-neuf ans. Cest un " petit homme presque aussi large que haut. Tout en os et en muscles avec une lourde gueule de dogue bougon. Son œil brun semble scruter le monde comme sil espérait vraiment le pénétrer jusquaux entrailles " (p.26). Le second de Nikos Sikeliotis : Lui aussi grec, Thânos Parmakelis est un ancien pêcheur. " Trente ans. Un bon gros qui va son chemin sans jamais rien réclamer dautre quà manger en abondance " (p.26). A une grosse tête joufflue. Le mousse : Raimondo Sacconi. " Il a seize ans. Il est de Porto Ercole, dans le beau pays de Toscane. Il navigue toujours avec une chatte grise, quil appelle Caraïbe, et qui est capable de prévoir la météo. Le jeune mousse va mourir à lhôpital de Tunis. Antonio Reni : |
Le médecin : Cest un " petit mulâtre replet qui doit avoir la cinquantaine. Il porte un costume beige très clair et tient à la main une mallette de beau cuir noir où sont plaqués un R et un P en cuivre un peu gros. Il est tout sourire mais sa poignée de main est flasque. IL se présente à son arrivée sur le cargo : " Dr Pelançon. Je suis sénégalais mais mon père était français. Jai fait mes études à Paris et à Montpellier. " (p.90) Lofficier de santé Il a " le grade denseigne de vaisseau. Cest un grand gaillard dune trentaine dannées. Il se présente et la curieuse manière quil a de prononcer le Français en mangeant la moitié des mots fait que personne ne comprend son nom " (...) Ce Tunisien respire à petits coups et regarde partout comme sil interrogeait latmosphère autour de lui " (p.130). Il arrive " en tenue bleu-noir, coiffé dune casquette à liséré rouge et à grenade argent, pistolet-mitrailleur sur la poitrine, monte le premier. Cest un homme dans la quarantaine qui cache son absence de sourire derrière dénormes moustaches noires. " (p.151)
Le commandant du port : Fabio Molinari. Il est capitaine au long cours. Il est habillé en civil, a " la cinquantaine rondouillarde, le crâne dégarni et le visage plein très avenant. (...) Il parle français avec cet accent et cette voix chaude qui font rêver les femmes. " (p.151) |