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Seconde guerre mondiale... Une jeune fille, Malvina nous raconte, le plus simplement du monde, les évènements de sa vie durant cette période difficile des temps de guerre. Elle est polonaise et juive, et rêve de devenir médecin parce qu’elle a perdu sa mère qu’un chirurgien n’a pas su soigner. Inquiète par les mouvements antisémites et déterminée à continuer ses études pour échapper à la misère, elle quitte L’vov et s’installe à Paris. A partir de là, une nouvelle vie semble s’ouvrir à elle... mais pas tout à fait. Hitler envahit la Pologne et cherche à étendre son idéologie nazie en France. Les rafles antisémites se succèdent et Malvina doit se cacher perpétuellement. Jean-Jacques Greif nous raconte la vie, les sentiments, peurs et joies, la volonté, les convictions, les efforts de cette jeune femme d’une vingtaine d’année et qui entre dans la résistance, comme tous ses amis polonais rencontrés à Paris. Elle affronte la Gestapo et reste inébranlablement solidaire des résistants. Et, au milieu d’une existence périlleuse, aux conditions misérables, nous est conté la rencontre avec l’homme qui deviendra son mari et la naissance d’un enfant : Du bonheur, à travers ces déchaînements humains, de l’amour et de l’espoir. C’est en fin de compte le récit de l’espérance toujours plus forte de connaître enfin une vie nouvelle. Ajoutons pour finir, qu’il s’agit d’une histoire vraie, l’auteur de ce livre, Jean-Jacques Greif, reprenant le récit écrit dans un petit cahier bleu par sa propre mère. Delphine. |
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Le personnage principal : Malvina. |
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Malvina dès son enfance se montre déterminée, elle sait ce qu’elle veut et est prête à tout pour y arriver, par exemple, lorsqu’elle va s’inscrire toute seule au lycée, quand elle part seule à Paris... Elle refuse les faiblesse en affrontant ses peurs et en " tenant conférence avec elle-même ". Elle est très courageuse, forte : elle s’occupera toute seule de sa mère très malade. Elle n’hésite pas à entrer dans la résistance et à se battre jusqu’au bout. Même lorsqu’elle est prise par la Gestapo, elle ne dénoncera pas Jacques. Elle est généreuse, prête à tout pour ses amis : elle va, par exemple, se marier avec un simple ami pour atténuer les risques qu’il encoure. En effet, elle ressemble à une femme de type aryenne et, ils pensent qu’un juif marié à une aryenne peut-être moins maltraité. Mais comme tout le monde, elle a besoin aussi de se sentir protégée, et ne cesse de rêver à une nouvelle vie plus tranquille et plus heureuse. |
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Il semble que ce livre ait une valeur avant tout informative, presque didactique. Cela provient du ton et du style employé. En effet, on sait que l’histoire est vraie mais le récit semble objectif. Or, les faits exposés sont des faits graves, marquants, bouleversants, forts et difficiles émotionnellement. L’écriture reste simple, les phrases plutôt courtes, sèches. On peut dire que l’histoire racontée est dramatique mais le ton employé ne tourne jamais au tragique. C’est peut-être une qualité que d’exposer des évènements aussi importants pour l’Histoire d’une manière détachée mais cela peut manquer aussi d’un peu d’authenticité. On perçoit tout à fait que la personne de Malvina est forte, courageuse, déterminée : une battante qui ne " se laisse pas aller ", mais les sentiments montrés dans des situations pareilles semblent presque trop fades. |
Biographie de Jean-Jacques Greif.Jean-Jacques Greif est né en 1944. D’abord enseignant, puis publicitaire, puis journaliste, il se met à écrire des livres de jeunesse en 1996. Ces fictions se nourrissent de l’Histoire et développe une vision humaniste du monde. A travers ses romans, on s’aperçoit de son désir de connaissance et celui de conserver vive la mémoire des hommes. La seconde guerre Mondiale, l’holocauste ont une place importante dans son oeuvre. Il met en avant ce thème de la guerre selon divers points de vue : d’abord la guerre à l’horizon dans " de trop longues vacances " où l’éducation est d’abord un apprentissage de la vie. Puis, la guerre est bien présente, monstrueuse et menaçante, comme le témoigne Kama, l’héroïne du livre qui porte son nom : on y voit le bonheur de la lecture qui sauve du désespoir. D’autres romans évoquent l’expérience concentrationnaire.
Tous sont des romans de jeunesse car on voit bien ici qu’ils s’agit pour Jean-Jacques Greif de transmettre une parole, un passé, une leçon, un savoir humaniste.
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Jean-Jacques Greif nous raconte l’histoire de sa mère juive, Malvina, née en 1916 pendant la guerre à L’vov petite ville de Pologne.
C'est un livre émouvant, d'autant plus que l'on sait l'histoire vraie. L'auteur est à la fois drôle et grave, malgré l'histoire parfois tragique, il ne tombe jamais dans le mélodrame, le ton reste toujours optimiste. Ce livre se lit sans peine car l'écriture est simple, vivante, les phrases sont toujours percutantes, à l'image de la jeunesse de son héroïne. L'utilisation du présent et du dialogue direct nous donne l'impression de vivre l'histoire en même temps que son héroïne, on s'identifie plus facilement à elle.