C'est vrai que d'habitude je lis très peu, voir jamais, ou alors je prends un livre, je le commence et ne le finis jamais. Mais là c'est vrai que ce livre m'a plu. Quelquefois, ce livre est simple-enfin il est facile à comprendre-et parfois, il arrive que je ne comprenne pas le sens de certaines phrases.
Les liens qui se lient entre Margaret et son ami William me font ressentir une chose que moi-même j'ai déjà vécu.
Je ressens un sentiment de jalousie quand Margaret nous parle de sa sœur. Margaret dit que sa sœur Molly est belle, elle lui "jette des fleurs" alors qu'elle, elle se trouve moche, mais-par contre Margaret est très intelligente par-rapport à sa sœur. En résumé : Molly est belle, est élue majorette de la fanfare, se maquille, a de beaux cheveux blonds mais n'est pas très intelligente. Alors que Margaret, elle n'a pas du tout le physique, mais l'intelligence, ça elle en a.
J'ai ressenti beaucoup d'émotions au fur et à mesure de ma lecture.
Comment apprendre à affronter et à dépasser la mort de sa sœur seulement âgée de quinze ans-quand on a soi-même treize ans à peine ? C'est la terrible question que pose Lois Lowry dans cette œuvre bouleversante qu'est Un été pour mourir. Une œuvre imprégnée - avant tout - d'une sensibilité et d'une délicatesse d'écriture comme on en trouve peu dans les romans destinés aux adolescents .Mais le plus étonnant chez Lois Lowry est cette capacité à décrire à la perfection les émotions et les pensées qui sont celles d'une adolescente de treize ans .Un été pour mourir est bien un roman atypique en tout point, dans lequel l'auteur a le courage d'évoquer un sujet qui reste un peu de l'ordre du « tabou » (malgré les progrès réalisés dans ce sens, en littérature enfantine, depuis quelques années) : la mort brutale et absurde d'une jeune fille de quinze ans à peine à cause d'une maladie « maudite » (la leucémie), à travers le témoignage de la jeune Meg. Mais, plus que ça, ce sont les notions de vie et de mort-étroitement imbriquées-qui forment la thématique essentielle du roman, à l'image de ce patchwork que confectionne la mère des deux jeunes filles, mêlant des souvenirs du passé aussi bien joyeux que désagréables. La mort, qui plus est la mort d'un enfant ou d'un adolescent, est un événement terrible et traumatisant que devront apprendre à apprivoiser Meg et ses parents .Comme nous devons le faire nous-même, à un moment ou à un autre de notre existence.
Ce que j'apprécie le plus chez Lois Lowry est son écriture concise, claire ,qui laisse néanmoins place à la poésie et à l'émotion. Ceci est particulièrement perceptible dans Un été pour mourir .Le point de vue adopté est également intéressant car il met en lumière le rapport à la mort d'une adolescente de treize ans. Le regard critique de la jeune Meg, qui fait souvent preuve de clairvoyance et d'une ironie mordante en observant le monde, est également le regard sensible d'une adolescente refusant d'accepter la mort de sa sœur mais ne se réfugiant pas - pour autant - dans l'aveuglement. C'est en apprenant à accepter la mort, jumelle de la vie, que Meg s'épanouit et devient adulte. L'amitié est aussi un thème important dans ce roman : l'amitié entre Will et Meg est mise en avant par l'écriture de Lois Lowry et apporte une certaine légèreté à ce roman face à la gravité du sujet abordé.
Sommaire • Biographie et bibliographie • Résumé et personnages • Critiques • Extraits du roman
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