Notre avis sur le livre

Premier de cordée est un roman qui mèle différents styles, ce qui fait de sa lecture un moment agréable. Pourtant il y a quelques longueurs notamment quand il raconte l'histoire de la maison de Jean ou lorsqu'il parle du rapatriement du corps de celui-ci. De plus, l'auteur utilise à la fois le patois local, puisque Frison Roche est journaliste dans le pays (ainsi, un monchu est un étranger), le vocabulaire technique de l'escalade et un style poétique lorsqu'il décrit la force des sentiments éprouvés pour la montagne.

Il analyse bien les rapports humains. Par exemple la honte de Pierre dut au vertige alors que ses amis le comprennent et veulent l'aider. Bienheureusement, les hommes savent rester soudés quand il le faut ! Mais le rapport à la montagne peut devenir aussi plus personnel lorsque Pierre se retrouve seul face à elle et à son vertige. L'escalade à l'époque etait donc un sport difficile et dangereux. Et finalement, quelle leçon de courage que l'ascension finale de l'Aiguille Verte !

Peut-être est-ce la nostalgie qui a nourri cette œuvre alors que Frison-Roches est dans un cadre totalement différent, celui d'Alger en 1941. La montagne devient chez lui tour à tour effrayante, sacrée et source d'exploits sportifs au-delà des limites. Les amateurs d'alpinisme et de sports extrêmes seront ravis !

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Mis à jour le 23/07/2002 - Mise en page réalisée par Mylène Pardoen