L'auteur

D'après l'article d'Anne Diatkine, daté du 25.11.1999, Malika Ferdjoukh est née en Algérie, il y a quarante-deux ans. Ses parents ont émigré en France quand elle était bébé, pour soigner sa polio. Elle a grandi dans un meublé de la Goutte-d'Or. Sa mère était femme de ménage, son père, vendeur au Printemps. Ils tenaient à ce que leur enfant malade fasse de bonnes études, et engloutirent leurs paies dans une école privée catholique. «Jusqu'au bac, j'ai croisé des sœurs en cornette et des cours de catéchisme étaient dispensés à l'école primaire. N'étant pas croyante, ça ne me gênait pas. En même temps, en 1974, l'école disposait d'un matériel vidéo et d'un ciné-club. C'était formidable.» La petite fille s'imagine écrivain dès le CM1. «J'avais une image très romantique de l'écriture. Je me voyais isolée dans un grand château, en train de me battre contre le vent et la mer.» Elle pille la bibliothèque municipale. «Je suis enfant unique, j'avais du temps pour lire, et du calme.» Elle apprécie particulièrement Magdeleine de Genestoux et son Cirque Piccolo. Après le bac, Malika Ferdjoukh est institutrice pendant une dizaine d'années, à l'hôpital, puis dans le quartier de Belleville à Paris. Elle renonce à son métier, trop «exigeant» pour coïncider avec l'écriture de romans. Elle a choisi de ne pas avoir d'enfant, mais si elle écrivait pour les adultes, ce serait sur la maternité. La véritable gageure n'est pas là: «Ecrire pour les adultes est beaucoup plus simple que pour les enfants. On peut se tourner vers son ego sans trop de heurts, former de jolies phrases, rester trois pages sur un bouton de porte. On ne se permet pas ce genre de satisfaction avec les enfants. Plus ils sont petits, plus il faut du talent pour parvenir à créer une émotion avec une seule phrase.»

Sa bibliographie est la suivante :

Pour connaître un petit peu mieux l'auteur, nous vous proposons de consulter un entretien qui a eu lieu avec elle sur le site http://assoc.wanadoo.fr/office.du.livre/Pages/residents/ferdjoukh.html