Azouz Begag est le fils d´immigrés algériens, paysans arrivés en France en 1949. Né en 1957 à Villeurbanne , dans la banlieue lyonnaise, Azouz Begag passe son enfance dans un bidonville, puis dans une cité de Lyon, à la Duchère. Malgré une existence dans un milieu défavorisé, il accède sans difficulté aux études supérieures grâce à un goût marqué pour la lecture. Il apprécie particulièrement les livres à caractère social, évoquant la vie des gens, pauvres et riches. Ses auteurs de référence sont Ernest Hemingway (Le Vieil homme et la mer), Albert Camus (L´Etranger), Stefan Zweig (Vingt-quatre heures de la vie d´une femme), et Romain Gary (La Vie devant soi). Après un étonnant parcours universitaire (de l´électricité à l´économie, jusqu´au doctorat, en passant par un diplôme de technico-commercial), il est aujourd´hui chercheur au Centre National de Recherche Scientifique (CNRS) et travaille à la Maison des sciences sociales et humaines de Lyon, où il est spécialisé en socio-économie urbaine. Azouz Begag mène sa carrière d´écrivain parallèlement à sa vie professionnelle. En 1986, il écrit son premier roman intitulé Le Gone du Chaâba , pour lequel il obtient en 1987 le Prix Sorcières et le Prix Bobigneries, le Prix européen de littérature enfantine lui est attribué quelques années plus tard, en 1992, pour son roman intitulé La Force du berger. L´idée d´écrire lui est venue par hasard et grâce au succès de son premier roman, il a continué à publier des romans pour la jeunesse mais aussi des romans et documentaires pour adultes. L´écriture est pour lui un excellent outil de communication. Il trouve son inspiration en observant les gens, en écoutant les informations, à la radio ou à la télévision.