Cinq cent mille dollars sont gardés dans un coffre de la " Trade Limited ", banque de Los Angeles présidée par Dick Weston. Seul Adam Smart peut l’ouvrir car la clé de ce système de sécurité se résoud à la reconnaissance de sa voix et des empreintes digitales de sa main droite.
Dorana Smart, la femme d’Adam, met en place une opération pour cambrioler ce coffre. Pour déjouer les systèmes de sécurité, elle prend contact avec Daniel Norris, surnommé Dan, un célèbre imitateur, privé de faire ses sketches par le sénateur William Marmaduke Ucks ; Seth Brannigan ou Doc’, qui fut médecin-chirurgien dans l’armée ; et Patrick F. Cornell, plus connu sous le nom de Baby Monk, un lutteur.
Afin d’imiter la voix du mari de Dorana à la perfection, Dan se fait passer pour leur jardinier avant qu’Adam Smart ne parte en vacances au Mexique accompagné de Dust, un ancien chien policier et son plus fidèle compagnon. Dan, Doc’ et Baby Monk le suivent afin de poursuivre l’opération car, au Mexique, Adam Smart et Dust participent à beaucoup de combats entre chiens ou entre hommes.
Pendant un combat, Baby Monk casse volontairement le poignet droit d’Adam. Doc’, qui avait déjà abordé Adam Smart lors d’un autre combat, lui propose ses soins. Ils vont tous les deux à l’hacienda d’Adam où Doc’ fait enfermer Dust qui risquerait de devenir dangereux. Il endort ensuite le blessé et lui coupe froidement la main secondé par Baby Monk. Dan et ce dernier récupèrent alors le membre pour rentrer à Los Angeles tandis que Doc’ reste au chevet du mutilé.
Arriveront-ils à déjouer les systèmes de sécurité et à éviter Dust, le chien qui ne pense qu’à tuer ?
Dan Norris, un imitateur condamné au silence, au sens propre du mot, par un sénateur dont il s’est moqué lors d’un de ses spectacles, est contacté par Dorana Smart qui souhaite cambrioler la banque dans laquelle son mari travaille. Mais pour ouvrir le coffre-fort, il lui faut passer les sécurités qui sont : une phrase précise prononcée par son mari, Adam, et ses empreintes digitales.
Dan Norris imitera donc la voix d’Adam, quant aux empreintes digitales, il faudra trouver une solution.
Cela a l’air simple comme cela, mais c’est sans compter le nouvel " ami " d’Adam, Dust, un chien réformé de la police pour son agressivité. C’est une bête foncièrement méchante qui leur causera bien des problèmes.
J’ai trouvé la fin de ce roman assez spéciale. Elle m’a fortement déçue mais il fallait s’y attendre dans un livre de Brussolo, celui-ci n’hésitant pas à laisser à ses romans des fins ouvertes ou dramatiques pour le héros. Les caractères des personnages principaux sont tout d’un coup complètement modifiés. Cependant, l’intrigue, tout au long du roman, est très bien menée. Les évènements bouleversent toujours ce que l’on pouvait penser auparavant.
Ce roman m’a quand même bien plu.
Ce livre est un policier qui s’inscrit dans la pure lignée des BRUSSOLO : un policier noir voire quelque peu morbide avec une fin surprenante. J’irai même jusqu’à dire décevante. En effet, durant toute l’oeuvre, on nous dresse un portrait d’Adam Smart, en nous disant qu’il est violent voire passablement désaxé, et on nous décrit Dust comme une bête horrible, cruelle, méchante, n’ayant qu’une envie : celle de tuer.
Or, à la fin du livre, on se retrouve avec un Adam qui aide Dan à s’en sortir malgré tout ce que ce dernier lui a fait et avec un chien ramené au titre de simple chien obéissant et sans intelligence particulière alors que tout au long du livre, on lui prêtait une intelligence humaine voire supérieure à l’intelligence humaine.
Mis à jour le