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C'est une jeune femme impulsive, correspondant à la vision de l'époque d'une femme libérée. Elle ne sait pas faire grand chose, mais suis son instinct… avec succès ! Elle va découvrir un complot international, et, avec un peu d'aide, le résoudre, presque par hasard.
« Grande et mince, très bien faite, avec des jambes magnifiques, Victoria n'était pas précisément jolie. Mais ses traits avaient quelque chose de piquant et son visage, d'une mobilité extraordinaire, faisait d'elle une imitatrice de premier ordre. »
« C'était une blonde platinée, mais pas du genre séduisant. Des cheveux de lin, mais tirés en arrière et noués en chignon sur la nuque, de beaux yeux bleu pâle, malheureusement cachés derrière des verres d'une épaisseur énorme, un visage aux traits fins, mais dénués d'expression. Si elle s'était fait une situation, elle ne le devait pas à son charme, mais à ses qualités professionnelles, et particulièrement à son extraordinaire mémoire. Elle n'oubliait jamais rien et, pour se rappeler un nom, une, date, une heure, elle ne se reportait jamais à ses fiches. Elle était de surcroît infatigable, active, énergique même, obéissante et discrète. »
Excepté cette description, le lecteur n'en sait pas plus sur elle. Elle a un rôle clé dans l'intrigue, mais reste un personnage énigmatique. Victoria et elle ont en fait de nombreux points communs, et sont au cœur de l'action.
« Il était blond, avec des yeux bleus, très beaux, et un menton volontaire. »
Très bon comédien et manipulateur, Edward est parti à Bagdad après avoir séduit Victoria par son esprit. Il exerce un travail indéterminé (« cela tient du « yes-man », du confident et du valet de chambre »): on sent que ce personnage nous réserve encore des surprises…
Chef des services secrets, il se prend d'affection pour Victoria qui « pense vite et agit de même ». Ayant pris conscience de la situation avant elle, il comprend immédiatement comment en tirer parti. Il maîtrise les situations d'urgence, mais ne saisit qu'à la fin l'importance qu'a prise Victoria pour l'enjeu de cette conférence.
« Henri Carmichaël. Agent britannique. Trente ans environ. Cheveux bruns, yeux noirs, taille : 1 m. 78. Parle arabe, kurde, persan, arménien, hindoustani, turc et différents dialectes des montagnes. Compte des amis dans différents tributs. Dangereux.
Ce personnage est très peu présent dans l'intrigue, mais son rôle est déterminant. De fait son nom rythme le roman, sans qu'on le rencontre vraiment.
