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LES AVIS :

D’accord, nous avons fait un site sur ce livre. Mais nous aurions pu le faire de façon totalement hypocrite, sans avoir apprécier le roman. Mais non ! Même dans un cadre scolaire, le plaisir a été présent. Alors voilà deux avis : celui d’une collégienne et celui d’une étudiante.


Avis d’une collégienne. :

Le livre est plaisant. Ces mystères scientifiques sont expliqués de façon claire. Mais on arrive cependant à se demander s’il n’y a pas trop d’explications physiques. En effet, on a l’impression d’être face à un livre de physique plus que face à un roman.
Les personnages sont peu décrits ce qui permet de laisser libre cours à notre imagination quant à leur représentation physique. Cependant, ces héros ne sont pas attachants car on n’a pas le temps de mesurer leur caractère, de les apprécier. Le côté scientifique transcende le côté romanesque.
Le style est cependant clair et précis, les phrases montrent que ce livre est bien destiné à un lecteur jeune. Le sujet m’était complètement inconnu. Je ne m’étais jamais posé ce genre de questions.
Malgré les découvertes que j’ai pu faire grâce à ce livre, je ne pense pas relire ce genre d’ouvrage car c’est ennuyant : il n’y a pas vraiment d’histoire, d’action.

Avis d’une étudiante :

Il n’est pas facile, quand on est en faculté de lettres, de se dire que l’on va étudier un livre destiné aux enfants. En effet, on est loin des grands classiques de la littérature avec ce roman. Russell Stannard a cependant réussi à faire un roman de vulgarisation scientifique qui peut être lu par des personnes de tout âge. Le sujet, la physique, est une matière qui n’est pas aisée d’accès, surtout pour une littéraire ! Ce livre a une grande portée didactique tout en restant ludique. On peut quand même dénoter quelques longueurs qui s’oublient vite quand on reprend la trame romanesque. Il est vrai que l’on se souvient plus des petites choses scientifiques apprises que de l’histoire du Juge et de la maîtresse d’école. Je conseillerais volontiers ce roman à des enfants, et à des plus grands, car il préfigure des romans de vulgarisation plus complexes comme ceux de Bernard Werber pour les sciences ou de Gaarder en philosophie.

Mis à jour le 10/07/03 - Mise en page Maud MERIEUX